Histoire d'une rencontre

Ma première vrai rencontre avec les cygnes est le hasard d'une rencontre avec un personnage intrigant au sens propre du terme que je croisais occasionnellement dans mon quartier de "la maltournée" à Neuilly-Plaisance.

Son accoutrement à mi-chemin entre le vigile de sécurité  et le militaire en permission (rangers, habits style treillis, brassard de sécurité, talkiewalkie à la ceinture et l'air peu engageant), avec une coiffure et une barbe à la jésus, une démarche un peu lente et voutée, et une soixantaine bien marquée. Piqué par ma curiosité naturelle, je ne résistais pas à l'envie de l'aborder pour en savoir un peu plus. J'appris ainsi qu'il était photographe, précurseur du numérique sous nos latitudes, et il me conviait à venir lui rendre visite dans ses locaux en bord de Marne à deux pas de chez moi. Je revis ce photographe deux ou trois fois dans l'année qui suivit.

Jusque là courant 2009, je ne faisais que de la photo de vacances avec un petit appareil compact. Cela faisait quelques années que l'idée de m'équiper plus sérieusement me trottait dans la tête, mais rien ne justifiait et me motivait suffisamment pour sauter le pas.  Début 2010 ce photographe me proposait de me joindre à lui pour aller voir un couple de cygne qu'il suivait régulièrement. Mon petit Olympus C750UZ était mal-en-point, et je trouvais là une bonne raison d'investir dans un matériel un peu plus performant.

 

    

 

    

1ères et dernières photo de cygne prise avec l'olympus C750UZ

 

Aussi après avoir parcouru de nombreux articles et forums je me lançais à investir bien au-delà de ce que j'avais prévu dans le modèle entrée de gamme pro à l'époque chez Nikon, soit un D300S avec un objectif 16/85mm  f 3.5 / 5.6 . La réception de ce matériel correspondait à l'époque ou le couple de cygnes, Isis et Neter comme les avait nommé le photographe, était en pleine période de couvaison que j'avais commencé à photographier avec l'Olympus. Je me plongeais alors dans ce nouveau centre d'intérêt dont je ne soupçonnais pas l'emprise et la passion qu'il génèrerait pour ne pas dire l’addiction.

 

Voici donc les premières photos que je faisais avec ce nouveau matériel qu'il fallait apprendre à maitriser.  En effet bien qu'en compagnie d'un photographe de renom, celui-ci ne me transmit aucune connaissance et je commençais ma formation de photographe autodidacte...

 

ISIS sur le nid et Neter qui veille...

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment ce qui fut une curiosité devint une passion?... la suite ici.